Ferrari, Pichon, Simon… réactions

Roberto Ferrari (Androni Giocattoli-Venezuela)
Vainqueur de la Route Adélie 2012
« C’était une course difficile. J’avais prévu ce matin que ça pouvait arriver au sprint, mais il fallait voir comment allait se dérouler la course. Au fil des tours, j’ai vu que ça allait se terminer en peloton groupé. Dans le final, j’ai demandé à mon équipe de m’aider. Ils m’ont bien remonté et ça m’a permis de gagner. Dimanche, je serai à Saint-Malo pour la Flèche d’Emeraude, et j’espère que la course sera aussi couronnée de succès. »

Laurent Pichon (Bretagne-Schuller)
Deuxième de la Route Adélie 2012
« Je suis satisfait, parce que c’est mon premier bon résultat de l’année. J’ai pas mal galéré en début de saison, notamment à cause d’une grippe. La semaine passée, j’ai fais le Tour Normandie. Je me sentais bien, mais je n’ai jamais trouvé l’ouverture.
J’ai bien géré ma course. Au briefing, on avait décidé d’essayer de bien cadenasser la course. Du coup, Romain Hardy et Gael Malacarne étaient chargés d’imprimer le rythme en début de course. Ils ont été les premiers à vraiment mener la chasse derrière les échappés, avant d’être rejoints par les Caja Rural. Sur le circuit final, à tour de rôle, chaque coureur de l’équipe allait dans les coups. On avait le vent de face, et comme je me sentais bien, j’ai décidé de ne pas donner trop de coups de pédale. J’ai alors dis à mes coéquipiers que j’allais me préserver. Je les remercie parce qu’ils m’ont très bien placé. J’ai vraiment entrevu la victoire jusque dans les derniers mètres. Mais Ferrari a viré plus vite et il était plus fort. Mes coéquipiers m’ont bien aidé, mais malheureusement je n’ai pas pu gagner. Je suis déjà content de terminer 2e, même si j’avais déjà terminé à cette place en 2010.
J’aime bien ces courses-là, en circuit. Je préfère quand il y a des bosses, parce que je suis rapide mais pas assez face aux meilleurs sprinteurs. Lorsque le parcours permet de faire la séléction, ça me sourit plus. Dimanche, je ne serai pas au départ de la Flèche d’Emeraude. Mais bientôt, je vais découvrir Paris-Roubaix. Je pars dans l’inconnu. J’espère déjà finir. On va aller reconnaître le parcours ce week end. »

Julien Simon (Saur-Sojasun)
Troisième de la Route Adélie 2012
« Je suis content, parce que je ne m’attendais pas à faire troisième. Si on m’avait dis ça au départ, j’aurai signé tout de suite. Au début, la course était très tranquille. Puis on a accéléré sur les petits tours de circuit. Là, c’était vraiment très rapide. J’ai essayé de faire un tour en tête, dans groupe de 7 ou 8 coureurs. J’ai fais l’effort et je l’ai payé par la suite. Dans la dernière ligne droite, j’ai viré en dixième place et c’était trop dangeureux pour remonter. J’étais trop loin pour gagner. Si j’avais été dans les cinq premiers dans dernier virage, j’aurais peut-être pu gagner la course. Mais je suis quand même satisfait. Ca me fait plaisir de faire un podium devant ma famille. Je n’étais pas très confiant, c’est une bonne surprise. »

Crédit Photo : Pauline Baumer