Trois questions à Emmanuel Hubert
Trois questions à Emmanuel Hubert, directeur sportif de l’équipe Agritubel.
Quels seront les consignes données au départ de l’épreuve ?
D’être vigilent de bout en bout, tout en sachant s’économiser. Je veux des gars offensifs et qui ne subiront pas la course. Les coureurs cyclistes ont rarement l’occasion d’évoluer sur des épreuves en circuit, mais les huit hommes que nous alignons ont les moyens de s’imposer sur ce genre d’épreuve… l’un de nos principaux objectifs de la saison. J’aimerais être prophète en mon pays (Ndlr : Emmanuel Hubert est originaire de Fougères), nous serons attendus, mais l’équipe assume son rôle de favori !
Peut-on dire que la Route Adélie est une affaire de spécialistes?
Comme sur un Championnat de France ou sur le Grand Prix de Plouay, la course est spécifique. Il faut savoir la gérer. De plus, tout est très ouvert, aucune équipe ne « bride » la course pour aller chercher des points pour un classement annexe, il n’y a que la victoire qui compte. Ce sont souvent les mêmes coureurs qui se sentent à l’aise ici.
L’an dernier la victoire de Kévin Ista a été une révélation pour votre équipe ?
J’ai réellement découvert qui était Kévin Ista. La manière dont il a porté son attaque dans le dernier tour m’a impressionné. Ses capacités sont incroyables. Il a pu confirmer en ce début de saison tout le bien que l’on pensait de lui en remportant une étape du Tour Méditerranéen et terminé deuxième du Circuit Het Nieuwsblad. Il est très à l’aise sur ce genre de parcours exigeant.
Emmanuel Hubert