Alessandro Malaguti, nouveau talent ?
C’est croustillant, la Route Adélie, gagnée en 2012 par l’Italien Ferrari, est revenue à un autre bolide transalpin, Alessandro Malaguti, dont la réputation n’avait jamais franchi les limites de sa Vénétie natale. Pourtant, il semble impossible que ce coureur, qui s’est imposé dans des conditions dantesques, en reste là
Une nouvelle fois la pluie et le froid ont rendu terrible la quatrième manche de la Coupe de France-PMU qu’une trentaine de coureurs seulement ont fini. La météo, bien sûr, a joué un rôle majeur dans cette épreuve qui a tenu le public breton, venu en masse, en haleine.
Certes, la victoire de Malaguti n’était pas envisageable le matin, peut-être même pas encore à l’amorce de la dernière ligne droite mais pour avoir su dompter les intempéries, conserver sa place dans un peloton réduit à peau de chagrin, et battre un sprinteur de la trempe de Yauheni Hutarovich, cet Italien ne peut pas être n’importe qui ! Il faudra juste se souvenir qu’il est né sur la Route Adélie au terme de laquelle Justin Jules a conforté sa première place de la Coupe de France-PMU.
ALESSANDRO MALAGUTI
Italien, né le 22 septembre 1987 à Forlì (Emilie-Romagne)
2 victoires, 1 podium
2013. Androni Giocattoli
- 1er de la Route Adélie
2012. Miche-Guerciotti
- 8e de la quatrième étape du Tour de Sibiu
2011. Débuts pros chez Ora Hotels
- 1er de la cinquième étape du Tour d’Uruguay (Salto)
- 3e de la huitième étape du Tour d’Uruguay
- 4e du Tour d’Uruguay
- 5e de la sixième étape B du Tour d’Uruguay
- 9e de la troisième étape du Brixia Tour
2009.
- 1er du Grand Prix San Giuseppe